• Moquez-vous de mon dinosaure.

    Bon, c'est vrai, il déconne fort.

    Mais vos textos il les dévore:

    Le prochain qui m'énerve, il sort !


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  • Regarde le ciel

    Dis-moi ce que tu vois

    Songe le rêve

    Esprit fermé

    Non

    N’ouvres pas tes bras

    Pense

    Le ciel est fermé

    Libre

    Ou pas

    Qu’attendons-nous ?

    Il fait jour

    Noir

    Rêve

    La tête dans les nuages

    Dur

    Et doux

    Calme

    Je sais pas

    Noir

    Complet

    Total

    Illusoire

     

    Illusion


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  • Adossée à la barrière de métal

    J’entends tous les bruits de cet immense hall

    Le pianiste joue, les notes fusent

    Passant par mes idées très confuses

    L’éternelle voix féminine résonne

    Cet illustre refrain aussi monotone

    Que le compostage des milliers de billets

     

    Le pianiste de la gare s’est arrêté 


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  • J'ose à peine croire qu'un jour

    je pourrais t'embrasser, que

    la chaleur qui inonde tes lèvres

    se posera un jour sur les miennes,

    que ton cœur réchauffera le

    mien. Je ne veux pas être quelqu'un

    d'autre avec toi. Si le peu d'espoir

    que j'ai d'avoir un jour la chance

    d'avoir ton cœur est brisé par

    les cendres des larmes de tristesse,

    si mon regard est fusillé par

    la beauté de tes pupilles, je 

    ne te demande pas de me promettre

    une caresse un jour. Je

    veux juste garder la lumière de

    l'espoir d'un jour tu me regardera

    comme avant, que le ravage qu'aura

    causé ta perte sentimentale ne brisera

    pas la fleur de notre amitié. Je

    ne voudrais jamais que nos regards

    cessent. Je sais qu'un jour si je te

    perds, je garderai nos souvenirs. J'ai

    seulement la peur de t'oublier. La

    peur que tu m'oublies, que tu oublies

    nos moments, nos regards, notre amitié.

    J'ai peur de t'oublier, j'ai peur que

    ma mémoire fasse les mauvais choix et

    conserve le pire. J'ai sans arrêt peur de

    la vie, qu'elle me sépare de ceux que

    j'aime, qu'elle me sépare de mon passé.

    J'ai peur que le pire arrive, mais

    qu'est-ce, le pire, oublier ou être oubliée ?

    Le nombre de barrages nous séparant est-il

    indestructible ?


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  • Parce que pour toi j'aurais été prête à tout

         j'aurais fais ce que je ne devais pas faire

         je serais morte

         j'aurais préféré le malheur au bonheur

         je serais morte à ta place

         je me serais défenestrée

         j'aurais pu te tuer

         j'aurais tout fait avant

         j'aurais regretté de vivre

         je ne me serais pas sentie moi-même

    Parce que tu comptes plus que tout

    Parce que pour toi j'aurais séché

         je serais partie au bout du monde

         j'aurais été toutes les prétendantes

         j'aurais souffert

         j'aurais pleuré

         j'aurais souri pour de faux

         j'aurais accepté de plus te voir

         j'aurais accepté ton absence

         des fois plus rien n'aurait compté

         j'aurais commit un meurtre

    Parce que tu comptes plus que tout

    Parce que tu es ce que j'avais de plus cher

         ma vie, mon âme, ma passion

         celui qui me fait sourire

         ma maturité, ma grandeur d'intelligence

         ma priorité

         dans mes rêves, dans ma tête

         celui qui est là, parce que parfois j'ai personne d'autre

         un homme, un garçon, un ado

         celui qui j'ai rencontré

         un parmi d'autre, mais tu es LE

    Parce que tu comptes plus que tout

    Parce que tu es ma raison de vivre

         beau, mignon, intelligent

         plein d'ardeur, de courage, d'affirmation

         celui qu'on admire, qu'on apprécie, qu'on aime

         désirable, aimable, celui qui mérite de l'attention

         mon audace

         mon p'tit cœur

         loin des yeux, peut-être, mais pas loin du cœur

         la lumière de mes yeux

         la chandelle de mes pensées

    Parce que tu comptes plus que tout

    Parce que sans toi les choses ne seraient plus les mêmes

         je n'arrive pas à penser

         appartiendrais-je à ce monde

         je ne verrais pas les choses comme je les vois maintenant

         je me serais découragée

         la vie n'est pas pareille

         je ne pourrais pas rêver

         je n'aurais pas la force de supporter

         je serais pessimiste, et négative

         mon sourire ne serait à personne

    Parce que tu comptes plus que tout

    Parce que sans toi sans nos regards, quelle télépathie ?

         à quelques centimètres, j'aurais quel soutient ?

         ta chaleur n'existerait

         ma peine des mauvais jours ne sera pas consolée par ta vue

         les jours sont les mêmes

         ma douleur serait restée

         je ne pourrais pas penser à toi

         mes heures de p**** seraient vides

         les flammes de mes yeux seraient éteintes par des larmes

         ce texte n'existerait pas


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