Avec mes petits points noirs

Positionnés en miroir

Je fais la fière

Les ailes à l'air

Je me pose doucement

Par petits moments

Sur vos mains tendues

Je reste bien en vue

Vous voulez me porter

Pour ensuite signaler

À ceux qui vous entourent

Le disant sans détour

Que vous êtes sous le charme

D'une bestiole sans arme

Et dans l'imprévu

Je m'évade de votre vue

Vous attendrez la prochaine belle

Adieu coccinelle

Allongée sous un arbre

Elle regarde le ciel

Ses pensées se promènent

Comme le vent, libres

Et toujours se renouvellent

Comme la brise sur une plaine

Les yeux dans les yeux

Avec chacune des feuilles

Trouées, se pendant faiblement

À l'arbre vieux

Qui fait son deuil

Oh vent violent

Le feu danse dans le poêle

Jetant sa lumière jaune sur les bords

Douces flammes ne menaçant la non menue pièce

Comme des caresses contrastant au noir des cendres

Jolies danseuses réchauffant

La famille dans le froid hivernal

Vagues de chaleur et de lumière

Nuages de chaleur dans l'atmosphère

Chants de joie réchauffant les yeux

Pures herbes automnales qui ne s'éteindront que tard

Derrière la fenêtre

Un arbre se penche

Sur un ciel gris pâle

Pour chacune de mes lettres

Se balancent ses branches

Formant comme un voile

Derrière la fenêtre

L'arbre voile la vue

J'omet une bévue

Des lieux tu n'es pas maître

Il faut que je me penche

Pour pouvoir regarder

L'Italie, adorée

Non cachée par les branches

Ainsi, ces grands joueurs

Croyant vaincre la lueur

De nos regards si doux

Ignorent que nos normes

Peuvent vaincre ces formes

Se postant devant nous