Pleure de joie

Pleure tant que tu voudras

Pleure de tristesse

Pleure d'émotion

Pleure d'habitude

Pleure dans mes mains

Pleure ton amour

Pleure ta peur

Pleure ta pitié

Pleure ton humour

Pleure ma peine

Pleure la société dans laquelle nous vivons

Pleure ton cœur

Pleure ton âme

Pleure ton bonheur

Pleure pour moi

Pleure tes rires

Pleure tes rêves

Pleure ta douceur

Pleure ton allègement

Pleure

J'ai peur

Pour Lou

Lou, ton rire agite des étoiles, qui filent dans tes yeux

La luminosité de la lune se reflète sur tes joues

Ton calme et même à celui de la nuit qui s'installe

Ta voix est douce comme les chants des nocturnes mélodieux

Le vent dans tes cheveux, l'aurore les rend roux

Ton sourire n'est pas effacé par un nuageux voile

Pour Lou et Matthieu

Eclats de rire

Boutades

Lui

Dominant de taille

La voix qui ne braille

Parfois il déraille

Et c'est la pagaille

Son ton est léger

Ses cheveux de jais

Il fait pas flipper

Mais ne fait la paix

Carrure d'athlète

Des yeux en fléchettes

Il a des fossettes

Et est assez chouette

Elle

Elle est si fine

Comme une hermine

Elle est maligne

Telle une dauphine

Elle est curieuse

C'n'est pas une gueuse

Elle est heureuse

Peut-être amoureuse

Elle est marrante

Pas comme les lentes

Elle est clémente

Mais aussi ardente

Encore une semaine vient de nous glisser entre les doigts, nos cœurs s’entrechoquent et nos âmes discutent sans que nos corps nous obéissent.

Je sais que c'est bientôt la fin, que nous devrons nous dire au revoir sans avoir échangé un seul mot.

Pas un seul regard n'aura été échangé, pas une seule attention.

Nous sommes des murs qui se regardent mais ne se touchent, se toisent avec hostilité, sans bouger.

Les gens passent entre nous et nous n'osons nous rapprocher.

On n'ose même pas se dire je t'aime.

C'est comme si le vide qui était en nous se propageait dans nos bouches.

J'ai beau chercher je ne sais pas ce qui nous sépare.

J'y ai bien réfléchis, des jours,durant cette semaine qui nous a séparés.

Des murs hostiles, voilà ce que nous sommes.

Nous nous détestons.

Nous nous regardons, non, même pas.

On a d'autres centres d'intérêt.

On ne s'aime pas.

Nos cœurs n'ont jamais été ensembles, ils ne le seront jamais.

Pire que la haine d'une âme.

"J'aimerais être une larme pour naître de tes yeux, vivre sur tes joues et mourir sur tes lèvres."

Pour Lou

En ce jour, par une bougie allumée,

Comme le grand soleil qui brille au dehors,

Une flamme éclaire une nouvelle année

Qui, je l'espère de tout cœur, sera d'or

Pour cette dix-septième année de ta vie

En quelques petits vers avec poésie

Je voudrais te souhaiter aujourd'hui

Un très très très très très bon anniversaire